GRAND-EST

Le site de Trémilly, situé sur un des chemins menant à Compostelle, a été occupé depuis les temps les plus reculés. A l’origine du château lui-même, il y eut une forteresse médiévale dont il subsiste des salles voutées en sous-sol. Il reste de l’époque Renaissance plusieurs monuments remarquables : poterne, portiques, puits. Le château actuel a été construit en 1718-1720, sur les plans de Jean-Baptiste Bouchardon, architecte et rénovateur de nombreux bâtiments et églises dans la région, et père du célèbre sculpteur Edme Bouchardon. Il est construit sur l’emplacement de l’ancienne forteresse, dont il a conservé les douves sèches. Le parc qui entoure le château se compose à l’est et au nord du château, de pelouses coupées par des allées plantées de tilleuls et de marronniers, au sud, d’un bois quadrillé d’allées cavalières, dont le premier plan cadastral connu remonte au 1er tiers du 19ème siècle. A l’ouest, au delà des douves, un escalier monumental permet d’atteindre ce qui fut jadis un jardin potager, ou un jardin à la française orné au 19ème siècle d’une orangerie.

Inauguré en 1824, le château de Charmes-en-l’Angle fut édifié par Étienne-Prosper Bourlon de Sarty après qu’il eût fait raser le « vieux château » situé en amont de la rivière le Blaiseron.
Effectivement , le cours de cette rivière était pourvu de plusieurs ouvrages hydrauliques indispensable à l’activité sidérurgique, les Bourlon de Sarty, seigneurs de Sandrupt, étant maîtres de forges dès avant 1640. Le moulin qui produisait de l’électricité ainsi que les nombreux biefs sont encore en place de nos jours bien que hors service.
La château et ses dépendances, colombier, granges, orangerie, serre, etc. forment un ensemble harmonieux au cœur d’un vaste parc à l’anglaise s’inscrivant sans rupture dans le paysage naturel de la vallée du Blaiseron.
L’été des événements culturels tels que concerts et débats littéraires, sont organisés à Charmes sur réservation et dans la limite des places disponibles.

Situé entre Chaumont et Neufchâteau sur un éperon escarpé au sud du plateau de l’Ornois, Reynel fut, sous les Carolingiens, la capitale sud du Comté de l’Ornois. Au Moyen-âge la ville de Reynel devint un poste de défense avancé en face du Saint-Empire romain germanique, puis de la lorraine. Du fait de sa situation stratégique, la seigneurie de Reynel appartint à de puissantes familles féodales, dont les Joinville et les Amboise, tous vassaux du roi de France. Le château et la ville de Reynel eurent à souffrir d’abord des guerres de religion, puis de la guerre de trente ans. Le château actuel a été reconstruit au XVIII et au XIX siècles sur la base de l’ancienne forteresse. Il est habité et meublé avec de nombreux tableaux du peintre Jef Leempoels. La vue, depuis les terrasses sur la vallée et les étangs, est exceptionnelle.